Définition de PARS, ARSE

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DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : é-par, par-s'

DÉFINITIONS

1
Épandu çà et là.
Cet horrible débris d'aigles, d'armes, de chars, Sur ces champs empestés confusément épars
de Pierre CORNEILLE dans Pomp. I, 1
.... Sa milice éparse à chaque coin de rue
de Pierre CORNEILLE dans Héracl. IV, 6
Et les membres épars des mauvais interprètes [de l'énigme du sphinx] Ne laissaient dans ces murs que des bouches muettes
de Pierre CORNEILLE dans Oedipe, I, 4
Il voit de toutes parts Ses pâles défenseurs par la frayeur épars
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Ép. IV
C'est lui qui rassembla ces colombes timides, Éparses en cent lieux sans secours et sans guides
de Jean RACINE dans Esth. Prol.
Avoir les cheveux épars, les avoir en désordre.
La plaintive élégie, en longs habits de deuil, Sait, les cheveux épars, gémir sur un cercueil
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Art p. II
Sémantique : Terme de botanique. Feuilles éparses, feuilles disposées autour de la tige, sans ordre apparent.
Sémantique : Fig. Souvenirs épars. Idées, notions éparses.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Il se misent au fuir sans plus attendre, et s'esparsent li uns çà et li autres là
de H. DE VALENC. dans IX
Si bieau chevel erent [étaient] espars, Laschement mis à une tresse
dans Bl. et Jeh. 4702
2
XVe s.
Si estoient comme brebis esparses sans pasteur entre les loups
dans Boucic. I, ch. 26
3
XVIe s.
Que babilleront ici les Pelagiens, que le peché a esté espars au monde par l'imitation d'Adam ?
de Jean CALVIN dans Inst. 174
Nos iniquitez nous ont espars comme le vent
de Jean CALVIN dans ib. 679
Les catholiques quittent et s'espardent par le bourg
de Théodore Agrippa D'AUBIGNÉ dans Hist. II, 241

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. sparsus, part. passif de spargere, disperser ; bourguign. épardre, disperser ; anc. fr. espardre.

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